Ce lundi 30 juillet, le ministre du budget, Jérôme CAHUZAC, recevra les organisations syndicales de la DGFIP, signataires du communiqué commun. Pour la CGT Finances Publiques, cette audience doit être, avant tout, l’occasion d’exprimer unitairement l’urgence d’ouvrir des négociations sur la plateforme revendicative actualisée du 2 février.

Dès son entrée en fonction, le gouvernement a affiché sa volonté de rompre avec la RGPP et le mépris à l’égard des fonctionnaires de l’ancien pouvoir. Au-delà des simples déclarations d’intentions, cela implique des actes en cohérence.

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A ce titre, la CGT Finances Publiques déplore que plusieurs éléments de la lettre de cadrage de Matignon soient en totale contradiction avec cette annonce et témoignent davantage de la continuité des politiques régressives que de la voie ouverte au véritable changement :

 pertes sèches d’emplois à la DGFIP évaluées à 2,5% des effectifs globaux soit 3000 postes liquidés par an,

 gel de la valeur du point d’indice, absence de mesures pour lutter contre les pertes de pouvoir d’achat et smicardisation de la catégorie C,

 baisse des crédits de fonctionnement alloués dans les services,

 incertitudes sur la reconduction et le volume des plans de qualification avec toutes les conséquences que cela implique sur les déroulements de carrière et les niveaux de recrutement,

 mise en concurrence dans l’attribution des moyens entre les ministères qualifiés de prioritaires et ceux qui ne le seraient pas.

A cette série de contentieux s’ajoute par exemple l’absence de réponses à la suppression du jour de carence, à l’accès non contingenté au 8ème échelon de la catégorie C, sur l’application de la loi de titularisation des contractuels, et l’arrêt des licenciements des personnels précaires.