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Une rentrée au goût " a mer"

Notre Ministre des Finances, Francis MER, vient d’affirmer que les inégalités, engendrées par la baisse de l’impôt sur le revenu sont « normales ». Il essayait ainsi de justifier la politique du gouvernement RAFFARIN en matière d’impôt. Nous, agents du Trésor Public, sommes bien placés pour savoir que cette diminution profitera à un nombre restreint de personnes aux revenus élevés.

L’impôt sur le revenu doit retrouver son rôle d’impôt de solidarité : au lieu de baisser l’Impôt sur la Fortune, d’augmenter la taxe sur le gazole , d’augmenter le prix du timbre, du gaz, de l’abonnement téléphonique, une réforme de la fiscalité s’impose pour lui redonner tout son sens de solidarité. Et que dire de la baisse de l’indemnisation du chômage ???

Cet été, pour remédier aux effets dévastateurs de la canicule, une des mesures proposées a été la suppression d’un jour férié en solidarité avec les personnes âgées. Jouer sur la sensiblerie est plus facile que de tirer les leçons de cette dramatique crise sanitaire par une mise en place de moyens tant humains que matériels pour que cela ne reproduise pas. De plus, polémiquer sur le jour à sacrifier, c’est déjà l’accepter.
Il en est de même pour l’Assurance Maladie. Le trou de la Sécu est annoncé « abyssal » et pour le combler, il est proposé à nouveau de faire payer les salariés : le forfait journalier devrait bientôt augmenter et une taxe pourrait être instaurée sur chaque consultation (non remboursée s’entend !). Ce qui ressort, c’est la volonté délibérée de saborder tous les systèmes de solidarité qui subsistent.

Au sein du réseau du Trésor Public, peu à peu nos missions s’amoindrissent ou disparaissent (contrôle hiérarchisé de la dépense, menaces sur le recouvrement amiable avec la généralisation des centres d’encaissement et l’expérimentation d’un "centre prélèvement service" à Lyon, opérationnel dès le 15 septembre, la mensu et les prélèvements à l’échéance seront gérés par ce centre, etc...). L’implantation nationale de proximité des trésoreries est, elle aussi, menacée (milieu rural et périurbain).

Le gouvernement et la haute administration ne s’y prendraient pas autrement pour démanteler les Services publics et notamment les services publics financiers. Il semble que notre ministre veuille démanteler le Ministère comme il l’a fait dans la sidérurgie !

Nous devons être vigilants et combatifs afin de tout mettre en œuvre pour garder un réseau gage d’un service public de proximité, de qualité et d’efficacité.