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Centres d’encaissement : après les alertes...

Avec une recrudescence d’alertes, la question de la sécurité et des conditions de travail des agents des centres d’encaissement à Rennes se pose très fortement.

Le 8 novembre au CER : de la poudre dans une enveloppe. Après intervention de la protection civile, l’alerte est levée par la préfecture. Pourtant, les deux collègues qui ont été exposés à cette poudre devront patienter longtemps et dans des conditions inacceptables aux urgences de l’hôpital avant de pouvoir rentrer chez eux en soirée.

Le 9 novembre au CEA : un produit irritant (sans doute un solvant) dans une enveloppe. La prise en charge par la protection civile est différente, compte-tenu de la différence de l’alerte. Les agents subissent moins de contraintes et sont "libérés" plus rapidement.

De tels incidents se sont déjà produits. En 2009, nous intervenions auprès du TPG pour dénoncer les conditions déplorables de prise en charge des agents quand ce type d’incident intervient. Quelques décisions ont été prises ensuite, en tenant compte de nos préconisations. Mais les actions de la protection et de la police étant différentes à chaque fois, cela ne suffit pas !

Dès le 10 novembre, la CGT a rencontré les responsables du pôle pilotage et ressources de la DRFIP 35. Évoquant le sujet, nous avons dénoncé les conditions dans lesquelles les collègues avaient été traités à l’hôpital lors de l’alerte poudre du CER. Nous avons demandé qu’une discussion ait lieu rapidement avec les services qui interviennent dans ce type d’affaires (police, pompiers, préfecture,...) pour que les agents puissent enfin connaître et comprendre les processus de prise en charge. A chaque fois c’est différent, à plusieurs reprises il y a eu des "bugs". Les questions de respect individuel et des conditions de travail sont très clairement en jeu !

De même, la question de la sécurité des personnels est posée. Le danger peut être réel et avoir des conséquences graves pour la santé d’agents, titulaires ou vacataires. Pour la CGT, il faut donc mener une réflexion de fond sur ce thème, plus particulièrement pour les centres d’encaissement et tous les services de courrier, mais de façon générale pour tous nos services puisque nous sommes tous amenés à manipuler des enveloppes... Bien évidemment, tout cela doit être fait dans le respect de la liberté individuelle des personnels et de la confidentialité des correspondances.

La CGT s’engage à suivre de près ce dossier en lien avec les représentants CGT des autres centres d’encaissement (Créteil et Lille) et ses instances nationales.


Une semaine après notre intervention, une nouvelle alerte poudre est survenue, le 17 novembre au CEA. Nous craignions un effet de "contagion"... à juste titre, hélas !

Article publié le 17 novembre 2011.


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