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Encaissement des amendes par Micro électronics ???

Une des missions du Trésor Public menacée... début de l’engrenage ?

Ci dessous, article d’Ouest France du mardi 14 septembre 2004, concernant l’avenir de STMicro et la prise en charge d’une partie de l’encaissement des amendes par une nouvelle société privée.

Nous avons saisi la CP pour de plus amples informations et avons demandé une entrevue au TPG.
Nous rencontrerons mardi soir, des militants de STM, pour échanger nos informations.

Contenu de l’article de Ouest france :

l’activité spatiale maintenue. Quarante-trois emplois sauvés à Rennes

Un cadre de STMicroelectronics va créer sa propre entreprise pour reprendre l’activité spatiale et embaucher 43 salariés de l’usine rennaise. Et une autre société embauchera, prioritairement, d’anciens de STMicro dans son futur centre rennais, qui emploiera 100 opérateurs au traitement des amendes des radars automatiques.

À trois jours de la visite du ministre des Finances à Rennes, un accord a été signé entre le groupe STMicro, la préfecture d’Ille-et-Vilaine et les collectivités locales, pour le maintien de l’activité spatiale de son usine rennaise.

Quarante-trois salariés, soit 10 % des CDI que comptait l’usine, seront embauchés par l’entreprise que va créer Jean-François Vadort, un cadre de l’entreprise. Elle sera liée à STMicro par un contrat de sous-traitance et continuera, dans le bassin rennais, la production de composants pour les applications spatiales.

Trente-six autres salariés ont déjà été recrutés par la société Solutions-Plastiques, qui s’est implantée à Guichen avec l’aide du groupe. La société Asphéria, spécialisée dans la gestion documentaire, promet également d’embaucher d’anciens salariés de STMicro parmi la centaine d’opérateurs qu’elle va rassembler, d’ici à 2005, dans un nouveau centre, à Rennes.

En contrepartie, STMicro prêtera de l’argent à Asphéria. Le remboursement sera diminué en proportion du nombre d’anciens salariés STM effectivement embauchés.

Ces derniers participeront au dispositif de traitement des amendes nécessité par les 1 000 radars automatiques en projet. Alors qu’un centre national de traitement des PV doit s’installer à Rennes dès cet automne, avec 30 à 40 fonctionnaires, la partie technique des opérations a été confiée par la mission interministérielle à Asphéria, Atos Origin et Sagem.

Sagem assurera la partie matérielle (installation des radars, connexions aux systèmes informatiques), Atos se chargera de l’analyse des photos numérisées et de l’interrogation du fichier des immatriculations. Restera alors à Asphéria, filiale des postes française et italienne, à assurer la mise sous pli et l’expédition des PV.

Les contrevenants paieront l’amende par Internet ou téléphone auprès d’Atos, par chèque ou timbre fiscal à l’administration, tandis qu’Asphéria recevra, à Rennes, les contestations et constituera les dossiers transmis aux officiers de police judiciaire. L’activité débutera en novembre avec 25 personnes.

Article publié le 17 septembre 2004.


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