vous êtes ici : accueil > Actualités > Générale

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Mobilisation anti-CPE : des clés pour comprendre.

LE CPE NE MET PAS LE PIED A L’ETRIER DE L’EMPLOI

- Le gouvernement le reconnaît : Un jeune pourra aller de CPE en CPE jusqu’à 26 ans sans jamais accéder au CDI -la veille de son 26ème anniversaire, on pourra encore conclure un CPE, ce qui conduira jusqu’à l’âge de 28 ans

- La prise en compte des périodes de stages, apprentissages, CDD déjà effectués dans l’entreprise est un leurre puisque l’employeur n’est pas tenu de faire déboucher le CPE sur une embauche effective.

- Ces périodes avant CPE ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’indemnité de licenciement.

LE CPE C’EST LA PRECARITE SANS AUCUNE SECURITE

- L’accès au CDI restera inaccessible pour la plupart des jeunes et des salariés qui empileront périodes d’essais sur périodes d’essais sans jamais accumuler de droits. Le gouvernement prétend qu’il s’agit du contrat « le plus social pour les jeunes jamais réalisé », mais :

- l’indemnité de licenciement (8% des sommes perçues) est inférieure à celle prévue pour les CDD (10%) .

- L’allocation chômage n’est que de 17 ? supérieure au RMI, elle est versée pendant 2 mois pour le jeune en CPE et 1 mois pour le salarié en CNE, s’ils sont licenciés après 4 mois d’activité.

- le droit individuel à la formation (20 heures par an) sera proportionnel au temps travaillé avant le licenciement. C’est ridicule aussi bien à l’égard des jeunes diplômés (quelques heures alors qu’ils ont des années d’études) que pour ceux qui sont sans diplôme et qui auraient besoin de formation conséquentes.

LE CPE EST UN VERITABLE DUMPING SOCIAL QUI SE MET EN PLACE

Les contrats de travail favorisant une plus grande vulnérabilité des salariés seront mis en concurrence avec ceux qui comportent encore des droits pour les salariés. ( C’est déjà le cas aujourd’hui notamment dans la fonction publique entre fonctionnaires et contractuels) Ce serait un moyen supplémentaire et considérable de pression contre les droits des salariés (les employeurs pourraient, comme on le voit déjà dans le CNE, licencier les salariés pour cause de maladie, pour avoir réclamé le paiement des heures supplémentaires, exigé le respect des horaires, de leur salaire ou de leurs attributions. Sachez également que le Medef veut obtenir que le SMIC et la durée du travail ne fassent plus l’objet de références légales : tout un programme.

C’EST UN VERITABLE RECUL SOCIAL QUI EST PROGRAMME. APRES LES RETRAITES, LA PROTECTION SOCIALE, C’EST LE DROIT DU TRAVAIL QUI EST SUR LA CELLETTE. POUR LA CGT, LE RECUL SOCIAL NE SE NEGOCIE PAS , IL SE COMBAT . TROP D’INEGALITES ET D’INJUSTICES MONTRENT S’IL EN ETAIT BESOIN QUE D’AUTRES CHOIX , QUE LE CHOIX D’UNE SOCIETE ECLATEE, SONT POSSIBLES. LA QUESTION D’UNE AUTRE REPARTITION DES RICHESSES EST AU C ?UR DE CES CHOIX.

Explications de texte sur les contrats actuels que nous défendons et sur les réformes du gouvernement que nous rejetons.

Les types de contrat

Article publié le 27 mars 2006.


Ce site est réalisé par le syndicat et propulsé par SPIP.