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Le PIAA sous la poussière
Les travaux du Turgot se terminent.
Pendant plus de deux ans, les entreprises qui sont intervenues dans cet énorme chantier ont toutes emprunté le même chemin pour transporter leurs matériaux et sortir divers gravas et autres déchets. Ce chemin passait pour l’essentiel par les archives du PIAA (Pôle interrégional d’apurement administratif), au 2ème sous-sol du bâtiment.
Conséquence logique : une épaisse couche de poussière s’est accumulée dans ce local, notamment sur les liasses de comptes de gestion qui y sont stockées.
Aujourd’hui, comme vous pouvez le voir sur les photos qui illustrent cet article, des rayonnages entiers d’archivage sont couverts d’une poussière épaisse... et dès la fin de ce mois les agents du service logistique du PIAA devront indexer toutes les liasses avant leur départ pour l’archivage extérieur. Impossible en l’état !
La DRFIP, alertée par le service, a fait faire un devis auprès d’une entreprise de nettoyage, visiblement trop cher... pas de crédits prévus pour ça... En réponse, les agents du service logistique du PIAA apprennent qu’ils devraient faire le nettoyage en même temps que l’indexation... Ils remplissent le cahier d’hygiène et sécurité et demandent à la CGT d’intervenir.
Nous avons contacté le pôle gestion publique pour évoquer le sujet. Réponse : "en l’état actuel de la réflexion... vous connaissez notre situation budgétaire... 3 options sont possibles :
le nettoyage par le service,
le nettoyage par des agents de service
le nettoyage par une entreprise (mais le premier devis est trop élevé, donc on en demande d’autres en espérant en avoir de moins chers... mais le temps presse...)."
Pour la CGT : la balle est maintenant dans le camp de la direction. Pas question que les agents travaillent dans de telles conditions de saleté ! Un millier d’euros pour que les agents travaillent dans conditions d’hygiène acceptables, c’est apparemment trop.
Pour autant, le syndicat tient à rappeler, avant toute décision, que le nettoyage des locaux ne relève en aucun cas des agents du service du PIAA. Ce nettoyage aurait dû être fait par les entreprises intervenantes et responsables et contre lesquelles la direction devrait se retourner pour leur présenter la facture.
Aujourd’hui, compte tenu des délais, il ne s’agit plus de mégoter pour quelques centaines d’euros (on en gaspille bien plus ailleurs pour des futilités... cf. les grands raouts organisés pour tous les chefs de postes par PARINI dans de grands hôtels parisiens en début de mois...).
La CGT exige que le nettoyage des locaux, mobiliers et documents du PIAA soit effectué sans attendre, par des professionnels.
Sinon, elle soutiendra les agents à faire valoir leur droit d’alerte et de retrait en matière d’hygiène et sécurité.
Article publié le 12 avril 2012.