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CTPL du 10 avril 2008, le compte-rendu CGT

En introduction, nous avons lu la déclaration suivante :

Aujourd’hui se tient le premier CTPL avec la répartition des sièges issue des élections professionnelles du 4 décembre 2007. Ce sont donc quatre titulaires CGT qui vont désormais représenter dans cette instance les agents du département, forts de la confiance qu’ils leur ont largement exprimée avec 51,73% des suffrages.

Malgré l’opposition de l’ensemble des syndicats représentatifs du ministère dont aucun n’a voté pour la DGU et des DLU dans les CTP centraux et ministériel, la Direction Générale des Finances Publiques a été créée au 1er avril 2008 et son directeur nommé : Philippe PARINI, sans surprise.

La CGT rappelle son opposition catégorique à cette fusion de la DGI et de la DGCP, réforme qui ne répond en rien aux revendications des personnels et aux besoins du service public. Nous continuerons donc à exiger, avec les agents, le respect des droits et garanties individuels et collectifs, ainsi que la présence d’un service public de qualité sur l’ensemble du territoire. Nous continuerons donc à nous battre contre la réforme en cours et ses conséquences néfastes. Ainsi, nous rappelons notre attachement au réseau de proximité du trésor et notre refus des fermetures de trésoreries programmées pour 2009.

Notre délégation tient également à exprimer son refus total du projet de loi de mobilité des fonctionnaires. Pour la CGT il s’agit d’une tentative sans précédent de destruction du statut de la Fonction Publique, héritage des luttes, mis en place par le conseil national de la résistance. Il s’agit pour le gouvernement de se doter d’une véritable machine de guerre contre ses fonctionnaires pour imposer ses réformes et se débarrasser des “ surplus ” de personnel… Là encore, aucune organisation syndicale n’a voté ce projet au conseil supérieur de la Fonction Publique. Ce projet de loi doit donc être rejeté par les parlementaires.

La réponse du TPG à notre déclaration a été violente, pas tant sur le fond (il continue à défendre la réforme mais ce n’est pas nouveau) sinon sur la forme, nous attaquant sans retenue pour notre action du 1er avril à l’occasion de la journée Portes Ouvertes à Vitré. Il nous a en effet accusés de prononcer des “ âneries publiques ”, et de ce seul fait de discréditer le service public ainsi que de manquer de loyauté à l’égard des collègues, d’avoir empêché le bon déroulement des ateliers et limité ainsi l’expression des personnels. Il a remis en cause notre légitimité à représenter les personnels, s’appuyant sur le taux de grévistes du 27 mars. Nous lui avons répondu que les inquiétudes des agents ne s’expriment pas qu’au travers des grèves, que notre présence à Vitré était fortement légitimée par la défense des intérêts des personnels et des citoyens. Nous lui avons également rappelé que nous n’étions intervenus qu’au début des réunions, laissant ensuite les travaux se poursuivre aisément. De ce seul fait, nous ne pouvons répondre de leur déroulement ou non pour le reste de la journée. Outre les noms d’oiseau dont il nous a gratifiés, nous avons contesté sa conception du dialogue social ; assurément sa vision de l’intervention syndicale n’est pas la nôtre (fort heureusement, ceci dit !). Nous n’avons pas à lui demander la permission de nous exprimer, tant dans la forme que le fond !

La suite dans le document ci-dessous :

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Article publié le 11 avril 2008.


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